Voir les dernières notes mises à jour Tag : littérature hongroise
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Jeu du cerisier
« – Il faut faire quelque chose qu’elle connaît, dit le garçon. Elle est encore petite et pas très futée. – Le cerisier ? demanda la blonde. – Cet idiot de cerisier ! Elle ne connaissait pas ce jeu, ils le lui apprirent et elle le trouva merveilleux. Elle retint tout de... Lire la suite...
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Budapest 1934-1968
Rue Katalin (1969, traduit du hongrois par Chantal Philippe) est un roman antérieur à La Porte , le roman de Magda Szabo à travers lequel j’ai fait connaissance l’an dernier avec cette grande romancière (1917-2017). Dans ce roman-ci déjà, les liens entre les personnages sont très fo... Lire la suite...
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Apparition
« Je crois que c’est à partir de ce moment-là qu’Emerence m’aima vraiment, sans réserve, avec gravité, comme si elle avait pris conscience que l’affection est un engagement, une passion emplie de risques et de dangers. Le jour de la fête des Mères, elle fit une soudaine apparition dan... Lire la suite...
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Bouleversante Szabó
J’ai rarement terminé de lire un roman avec le cœur si serré : La porte de Magda Szabó ( Az Ajtó , 1987, traduit du hongrois par Chantal Philippe) a remporté le prix Femina en 2003, le New York Times l’a élu meilleur livre de l’année en 2015. Il aura fallu des années à cette grande d... Lire la suite...
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Márai le bourgeois
Les confessions d’un bourgeois ( Egy polgár vallomásai , 1934, traduit du hongrois par Georges Kassai et Zéno Bianu, 1993) permettent, en près de six cents pages, de découvrir le parcours personnel, jusque dans la trentaine, d’un écrivain qui ressemble fort à Sándor Márai , le grand romanc... Lire la suite...
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Au secours
« Seul un être humain peut venir au secours de son semblable. Seul un homme peut donner de la force à un autre qui est dans le malheur. Ça, je l’ai appris, dit-il avec une passion singulière, la voix rauque. Et ce n’est pas à l’université que je l’ai appris, mais ici, parm... Lire la suite...
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Márai, ô ma Douleur
Quand j’ouvre un roman de Sándor Márai , chaque fois, la voix de son narrateur me captive. La sœur ( traduit du hongrois par Catherine Fay) commence ainsi : « Je vais tenter de consigner ici tout ce que j’ai vécu en ce Noël singulier... » Le quatrième Noël de la Deuxième Gu... Lire la suite...
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La dernière fois
« – Tu as, toi aussi, bien joué ton rôle, dit Conrad sèchement. – Oui et non, dit le général en levant nerveusement la main. N’ayant pas été mis au courant de vos projets, votre conversation n’a pas éveillé de soupçons en moi. Vous parliez des tropiques à propos d’un livre qu... Lire la suite...
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Le retour de Conrad
Il est d’autres guerres que la guerre , celles que l’on mène seul contre les autres ou contre soi-même. Les braises de Sándor Márai (1942, traduit du hongrois par Marcelle et Georges Régnier) sont le roman d’une amitié, qui tourne en confrontation ; on comprend que ces dialogues... Lire la suite...
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La ballade d'Iza – Magda Szabó [1963]
Pour mon séjour à Budapest, j'ai cherché à emporter une lecture de circonstance. Après quelques recherches dans les rayonnages de ma médiathèque, j'ai opté pour un ouvrage de Magda Szabó, une grande dame des lettres hongroises encore méconnue en France malgré son Prix Femina étranger 2003 pour s... Lire la suite...